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Rapport sur les tendances du marché de juillet 2024

Le rapport sur l’emploi de juin annonce le 42e mois consécutif de croissance de l’emploi, dépassant légèrement les attentes des économistes pour le mois de juin.

Avec 206 000 nouveaux emplois, la créations d’emploi a été solide, mais la part du lion a été étroitement répartie entre plusieurs secteurs, les administrations publiques et les soins de santé représentant près des trois quarts des nouveaux emplois.

Selon le Bureau of Labor Statistics (BLS), l’augmentation des emplois est la suivante :

  • 70 000 emplois dans le secteur gouvernemental
  • 49 000 emplois dans le secteur de la santé
  • 34 000 emplois en assistance sociale
  • 27 000 emplois en construction

Le BLS a également révisé les rapports d’avril et de mai à 111 000 emplois de moins que les estimations initiales, révélant ainsi une tendance au ralentissement de la croissance de la masse salariale.

Si l’on ajoute à cela une croissance des salaires en baisse et un taux de chômage qui a lentement augmenté au cours des trois derniers mois, nous obtenons un marché du travail qui devient inconfortablement froid pour certains économistes.

Le taux de chômage, qui s’élève à 4,1 %, reste relativement bas. Cependant, comme l’a souligné le directeur de recherche du Hiring Lab d’Indeed, Nick Bunker après la publication du rapport sur l’emploi : « Un taux autour de ce niveau est cohérent avec un marché du travail fort, mais ce n’est pas le niveau qui pose problème, le facteur troublant est la hausse constante. » 

À première vue, le rapport sur l’emploi de juin semble solide, mais les indicateurs en glissement mensuel signalent un ralentissement général du marché du travail, qui pourrait se trouver à la croisée des chemins s’il ne commence pas à se réchauffer.

Aperçu du marché de l’emploi : juin 2024

4,1 %

Taux de chômage global

Le taux de chômage a augmenté de 0,1 % pour le troisième mois consécutif; il est le plus élevé depuis novembre 2021.

206 000

Emplois créés

Le mois de juin a été marqué par des créations d’emplois solides (bien qu’en diminution) d’un mois sur l’autre, les administrations publiques et le secteur de la santé contribuant à près des trois quarts des nouvelles embauches. 

62,6 %

Taux de participation au marché du travail

Le taux de participation au marché du travail a légèrement augmenté (0,1 % par rapport à mai).

Source : Bureau of Labor Statistics, Résumé de la situation de l’emploi 

Tendances de l’Emploi Dans L’Industrie

ÉCONOMIE GLOBALE

+ 206 000

 

Changement mensuel du nombre d’emplois

(+ 1,7 % d’écart annuel)

Industrie Changement mensuel du nombre d’emplois Différence annuelle
Fabrication - 8 000 0 %
Automobile + 5 900 +3,5 %
Entreposage et Stockage - 2 300 - 2,3 %
Architecture et ingénierie +4 900 + 2,4 %
Construction + 27 000 +2,9 %

Source : Bureau of Labor Statistics, Résumé de la situation de l’emploi

Actualités secteur par secteur : juin 2024

Rapports sur les emplois d’usine

PMI des emplois d’usine de juin : 48,8 %*

L’activité économique s’est effondrée sur presque tous les fronts en juin, selon l’Institute for Supply Management (ISM). L’indice PMI des services s’est contracté pour la deuxième fois au cours des trois derniers mois, s’opposant ainsi à la tendance à la croissance observée au cours de 46 des 49 derniers mois.

À l’exception de l’indice des nouvelles commandes à l’exportation, tous les indices PMI des services se sont contractés. Il s’agit notamment des indices de l’activité économique et des nouvelles commandes, qui ont reculé pour la première fois depuis mai 2020 et décembre 2022 respectivement.

Parallèlement à une perte de 8 000 emplois (la plus forte perte sectorielle en juin, selon le Bureau of Labor Statistics), ces données indiquent un ralentissement du marché et une stagnation des ventes.

Toutefois, le président de l’ISM, Steve Miller, a réfuté toute inquiétude : « Bien que l’indice PMI des services se soit contracté pour la deuxième fois en trois mois, il a été précédé de 15 mois consécutifs de croissance, d’une contraction en décembre 2022 et de 30 mois d’expansion auparavant. Cela indique une croissance soutenue du secteur, puisque l’indice PMI n’a pas enregistré de mois consécutifs de contraction depuis avril et mai 2020. »

* Un indice PMI inférieur à 50 % indique une contraction de l’activité économique.

Selon l’ISM :

Les industries manufacturières en croissance en juin (énumérés dans l’ordre) :

  • Autres services
  • Gestion des entreprises et services de soutien
  • Soins de santé et assistance sociale
  • Construction
  • Services publics
  • Finances et assurances
  • Services de formation
  • Services professionnels, scientifiques et techniques

Les industries manufacturières se sont contractées en juin (énumérés dans l’ordre) :

  • Agriculture, sylviculture, pêche et chasse
  • Immobilier, location et crédit-bail
  • Exploitation minière
  • Commerce de détail
  • Administration publique
  • Commerce de gros
  • Transport et entreposage
  • Renseignements

Rapport sur les emplois en construction

Le secteur de la construction continue d’éviter le refroidissement du marché du travail, avec 27 000 emplois créés en juin. Les employeurs du secteur de la construction non résidentielle ont créé la grande majorité des emplois (21 200) :

  • Commerce spécialisé non résidentiel : 9 200 emplois
  • Ingénierie lourde et génie civil : 6 300 emplois
  • Construction non résidentielle : 5 700 emplois

Le taux de chômage des travailleurs de la construction est également l’inverse du taux de chômage global, puisqu’il est passé à 3,3 %, soit l’avant-dernier taux le plus bas jamais enregistré. 

Sans les pénuries de main-d’œuvre qui limitent la croissance du secteur, l’économiste en chef de l’Associated Builders and Contractors Anirban Basu, estime que le nombre d’emplois créés dans le secteur de la construction aurait été encore plus élevé en juin. 

Rapport sur les emplois en entreposage et en stockage 

Indice des responsables de la logistique (LMI) de juin : 55,3*

Le secteur de l’entreposage et du stockage a perdu 2 300 emplois d’un mois sur l’autre et d’une année sur l’autre en juin, alors que lel’Indice des responsables de la logistique/Logistics Manager’s Index (LMI) fait état d’une croissance dans six de ses huit indices. Les exceptions sont l’utilisation des transports et les niveaux de stocks (qui sont respectivement inchangés et en baisse d’un mois sur l’autre).

Dans l’ensemble, le LMI a progressé pendant sept mois consécutifs et pendant dix des onze derniers mois. 

* Un LMI supérieur à 50 indique que les mesures logistiques sont en expansion.

Selon le LMI :

La croissance est de plus en plus rapide pour :

  • les prix du transport.
 La décroissance est de plus en plus rapide pour :
  • les coûts d’inventaire;
  • l’utilisation des transports;
  • les capacités d’entreposage;
  • les prix de l’entreposage.
  • l’utilisation des entrepôts;

La croissance se contracte pour :

  • les niveaux d’inventaire.

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